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La psychologie positive fait l’objet de nombreuses recherches. Si son efficacité est compliquée à évaluer, du fait d’une grande hétérogénéité des définitions et des interventions, elle propose cependant un nouveau paradigme sur le rôle des émotions positives et ouvre sur des objectifs de soin axés sur le bien-être.

Dans les années 2000, sous l’impulsion de Martin Seligman, le courant de la psychologie positive a émergé, basé sur l’objectif de favoriser le bonheur et le bien-être de tous et non de se focaliser sur la prise en charge uniquement de la maladie mentale. Très dynamique, ce courant a engendré de très nombreuses recherches. L’auteur présente les différents résultats de ces travaux, tout en soulignant leur grande hétérogénéité dans les définitions, les interventions et les méthodes d’évaluation. Ces recherches permettent en particulier d’envisager différemment les rôles des émotions positives de l’individu. En santé mentale, la PP peut être articulée aux interventions actuelles qui visent la réduction des symptômes pour aider la personne à s’engager ou se réengager dans sa vie, sur la base de ses propres objectifs et forces en y trouvant un sens au travers d’une identité et d’un rôle social valorisés.

Extrait de De l’efficacité de la psychologie positive,Emeric Languérand; Santé Mentale n°221 (Octobre 2017).

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