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La peur de l'avion

Anxiété et phobie ?

L’anxiété en avion est beaucoup plus répandue que l’on ne le pense. Selon les études, près de la moitié des passagers ressentent de l’anxiété en prenant l’avion (de 40 à 50% selon les enquêtes). Cependant, le nombre de personnes souffrant de ce que l’on appelle une phobie de l’avion est nettement plus faible (de 2 à 8% selon les études). Cette phobie est plus ou moins handicapante selon l’intensité des troubles et les comportements qui y sont associés. Ainsi, certaines personnes peuvent être tellement envahies par cette anxiété qu’il devient pour elles impossible de prendre l’avion et cette situation est évitée systématiquement. Pour d’autres, si elles réussissent à continuer à utiliser ce moyen de transport, elles ne le font qu’à contre-coeur et si aucune alternative n’est possible, vivant avec beaucoup de souffrance les trajets aéronautiques.

Soigner la phobie de l’avion par les TCC

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) ont montré leur efficacité dans le traitement de l’anxiété ou de la phobie de l’avion. Elles utilisent souvent une combinaison d’approches et de techniques mêlant de la délivrance d’informations, de la relaxation et de la gestion du stress, des expositions progressives à la situation et une modification des pensées et des croyances liées aux voyages en avion. Les recherches ont mis en évidence une double efficacité à court et à long terme des traitements par TCC de la peur de l’avion. À court terme, les thérapies permettent aux personnes de voir leur anxiété diminuer leur permettant ainsi de prendre, ou de reprendre, l’avion plus facilement. De deux à dix séances sont généralement nécessaires pour obtenir un tel résultat. Ce bénéfice se maintient à long terme et est « résistant » à l’impact d’évènements anxiogènes comme des catastrophes aériennes ou des attentats du type de ceux du 11 septembre 2001.
Les personnes ayant effectué une thérapie cognitive et comportementale pour traiter leur phobie de l’avion présentent ainsi moins d’anxiété que les autres à l’idée de prendre l’avion après des évènements dramatiques impliquant des appareils aéronautiques. Un résultat qui s’explique par une meilleure gestion du stress avec une capacité plus importante à gérer leurs émotions, à traiter leurs pensées anxieuses et à maintenir un comportement adapté face aux voyages en avion en continuant à utiliser ce moyen de transport.
Elles ont ainsi, grâce à leur thérapie, transformé une difficulté initiale en une force au travers des compétences qu’elles ont acquises dans leur gestion de l’anxiété. Un bénéfice souvent étendu à d’autres situations stressantes du quotidien.

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